• Aparté •
Tous en (s)cène !
On n’aurait garde de retourner le couteau de cuisine dans la plaie de tous ceux qui auraient aimé
en être et qui ne l’ont pu.
Mais les 200 convivesspectateurs des cinq représentations de La cuisine amoureuse, tous tirés au...
More
• Aparté •
Tous en (s)cène !
On n’aurait garde de retourner le couteau de cuisine dans la plaie de tous ceux qui auraient aimé
en être et qui ne l’ont pu.
Mais les 200 convivesspectateurs des cinq représentations de La cuisine amoureuse, tous tirés au sort, ont vécu une
expérience qui leur aura donné à réfléchir sur les
coulisses conjointes du théâtre et de la daube
languedocienne.
Car cette cène jubilatoire, euphorisée aux crus
de Faugères et de Nébian, pimentée de textes de
Balzac ou de Marie Rouanet, emporta les spectateurs-convives dans un dédale où cloisons entre
spectacle et réalité sont allées s’amincissant.
Tout y contribuait : la performance de l’hôte Jean
Varela qui, le croirait-on, n’est pas que l’austère
directeur-comptable du Printemps des Comédiens, l’élégance du Château d’O tout baigné de
chandelles…
Et de ce spectacle sans pareil, on retiendra finalement ceci : dans son mélange de mots et de
saveurs, dans cette fusion public-artistes, il fut la
parfaite mise en bouch
Less